Instructions médicales

Les dommages corporels survenus à un membre en ordre de cotisation dans le cadre de la pratique du football sont couverts par le fond de solidarité de l’URBSFA à concurrence de la différence entre le plafond INAMI et l’indemnisation par la Mutuelle. Le club ne peut être tenu pour responsable de tels dommages, sauf s’il est démontré qu’ils résultent d’une faute grave de sa part.

Attestation médicale de son médecin certifiant l’ aptitude  du joueur à la pratique intensive du football.

Il est vivement conseillé aux parents de soumettre leur enfant à des tests médicaux réguliers. En tout état de cause, tout joueur affilié au FC Ligny doit obligatoirement remettre au début de chaque saison une attestation médicale de son médecin certifiant son aptitude à la pratique intensive du football. A défaut de remise de ce document dans les délais, le membre est réputé apte à la pratique d’activités physiques et supporte seul tout risque médical dont il pourrait être victime en cours de saison.

ACCIDENT DE FOOTBALL

Lorsqu’un  joueur est victime d’un accident de football, si nécessaire, une déclaration d’accidentdisponible auprès d’un responsable du club à la buvette ou en le téchargeant en cliquant sur le text en rouge, doit être remplie par un médecin. Celle-ci sera remise, dans les plus brefs délais, au CQ du club (Correspondant Qualifié – Marc Larsille –marc.larsille@hotmail.be – 0475/78.24.29) qui la transmettra au FSF.

 

Cette déclaration, sous peine de nullité, doit parvenir au FSF URBSFA dans les 14 jours ouvrables suivant la date de l’accident.

Avant toute reprise du football, une attestation médicale de guérison doit être remise au Correspondant Qualifié du club (Marc Larsille) qui l’enverra au FSF, car en cas d’un nouvel accident, le Fonds de Solidarité Fédéral n’interviendrait plus dans le remboursement des frais médicaux

Joindre à la déclaration une vignette de mutuelle  (lorsque le blessé n’est pas en règle vis-à-vis de la législation en matière d’assurance maladie – invalidité, le dossier n’est pas pris en considération.)

Pour chaque complément de Kiné, une nouvelle demande doit être faite (envoi d’un certificat médical au Fonds solidarité fédéral).

 

LES BLESSURES

Le sport idéal n’existe pas. Tous les sports sont bons si l’on connaît les techniques de pratique, ainsi que les avantages, les inconvénients et les risques de cette pratique.

Toute pratique physique et sportive comporte en effet une part de risques. Les traumatismes et blessures sont fréquents, mais une bonne prise en charge médicale initiale limite les conséquences, et vous permet de reprendre le sport dans de bonnes conditions.

La prise en charge d’une blessure ou d’un blessé sur le terrain est primordiale pour limiter l’aggravation de la blessure et ses complications.

LES ACCIDENTS MUSCULAIRES

Les principales lésions

  • La Contracture

Le muscle ne retrouve pas sa longueur initiale après un exercice, d’où douleur. C’est la conséquence d’une activité anormale ou exagérée du muscle. Il n’y a pas de lésion. Elle n’arrive pas pendant l’entraînement (mais une heure ou deux après, ou le lendemain matin).

Thérapie : chaleur, massage et repos.


  • La Crampe

Contraction involontaire, brutale et douloureuse d’un groupe musculaire, généralement dûe à une sur utilisation du ou des muscle(s) concerné(s). Elle intervient pendant l’effort. Son origine est métabolique et elle est due à l’accumulation de déchets au niveau du muscle insuffisamment irrigué. Elle dépend de nombreux facteurs: surentraînement, mauvaise préparation physique, mauvaise alimentation, des hydratation… La douleur est brutale, intense et entraîne une impotence fonctionnelle totale. Elle dure généralement de quelques secondes à une minute.

Thérapie : Mise en extension forcée du mollet. S’il s’agit d’un autre muscle et en dehors d’une musculation spécifique, ce n’est pas une crampe. Dans ce cas, il ne faut pas manipuler. Il peut être intéressant de réaliser un massage léger, associé à l’étirement, afin d’augmenter le drainage vasculaire du muscle.


  • L’Elongation

Elle intervient au cours de l’exercice. Généralement, ce n’est pas une douleur très importante, mais plutôt une impression d’étirement du muscle qui n’implique pas l’arrêt de l’effort, mais simplement sa limitation. Il n’y a pas de gros dégâts anatomiques. C’est l’inverse de la contracture, le muscle a été au delà de ses possibilités d’étirement.

Thérapie : Repos, pas de massage, mais plutôt de la glace et faire, si possible, de la physiothérapie. La guérison intervient entre 4 et 7 jours.


  • Le Claquage

C’est la lésion d’un certain nombre de fibres musculaires avec dégâts anatomiques.

Classiquement, son apparition est brutale et on la ressent en plein effort. Elle contraint à une interruption immédiate de l’activité.

Le diagnostic est souvent évident, l’individu étant coupé en plein effort.
Il arrive néanmoins que le claquage intervienne en deux temps : c’est le cas de l’athlète continuant son effort sur une élongation préalable, ce qui va entraîner un claquage. D’où, l’obligation de se reposer dès l’apparition de la moindre gêne musculaire en cours d’exercice. C’est un signal d’alarme qu’il est indispensable de respecter. Toute douleur qui persiste huit jours après sa survenue signifie que l’on avait affaire à un claquage.

Le claquage touche le plus souvent les ischio-jambiers, mais peut survenir sur n’importe quel muscle, notamment le quadriceps crural et les jumeaux.


  • La Déchirure

Le muscle peut parfois se rompre totalement, c’est la déchirure musculaire qui est un accident très grave devant parfois être opéré.

Le claquage est dû à un dépassement des possibilités physiologiques du muscle ; dépassement souvent causé par un geste incorrect, en particulier dans son amplitude. (exemple : le sprinter qui va « tracter » et être en lordose lombaire, ce qui implique une charge de travail trop importante incombant aux ischios).

Thérapie : Appliquer de la glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout toute manipulation et faire un examen très sérieux par un médecin sportif.


  • Les Courbatures

Ce sont des douleurs musculaires diffuses, survenant 12 à 24 h après l’effort. Elles durent deux à trois jours. Il n’y a pas de déchirure musculaire.

Les Contusions musculaires

Ce sont des accidents extrinsèques, c’est à dire liés à des coups venant de l’extérieur, mais avec des conséquences musculaires identiques (élongation, déchirure, rupture).

Elles correspondent en général à un choc direct sur le muscle.
C’est la traditionnelle « béquille« .

  • Généralités

Elle est plus ou moins grave en fonction de l’importance du choc.
Elle se manifeste par une douleur musculaire localisée au point d’impact, un œdème et un hématome qui sont d’autant plus importants et profonds que le choc est violent.

Un hématome profond du muscle peut être équivalent à une déchirure.
Le délai d’indisponibilité varie de quelques jours à un mois en fonction de la gravité.


  • Traitement

En premier lieu, comme pour les traumatismes musculaires en général, il ne faut pas continuer à tout prix l’activité sportive en cours et pratiquer des massages.
Il faut éviter l’œdème par la cryothérapie (traitement par le froid sous forme de bombe), la compression (mousse et bande élastique) et la surélévation du membre.

Les anti-inflammatoires ne sont pas conseillés au tout début, car ils empêchent l’inflammation qui est un phénomène physiologique favorisant la circulation.

La physiothérapie, les décontracturants et des antalgiques à base de paracétamol permettent d’atténuer les phénomènes douloureux.

Attention : L’aspirine favorise les saignements et peut aggraver un hématome musculaire.

A partir du 2° jour, les anti-inflammatoires peuvent être utilisés ainsi que les décontractants et la physiothérapie.

A partir du 3° jour, les muscles sont sollicités à la rééducation (étirements, musculation, proprioception).

L’entraînement peut reprendre au 3° jour, avec une rééducation plus centrée sur le sporten question.

Le muscle lésé est surveillé pendant 1 à 3 mois.

A noter qu’une grosse contusion peut entraîner la constitution d’un hématome qu’il faut parfois évacuer par une ponction.


Evaluation précise de la lésion

Elle se fait chez un professionnel de la santé (médecin, kinésithérapeute) qui prendra toutes les mesures nécessaires (radiographie, échographie, scanner …).

Avant la prise en charge, le traitement immédiat comprend :
– arrêt de l’activité;
– pose de glace;
– bandage compressif.


Le froid pour soigner, le froid pour récupérer

Appliquer du froid sur une blessure ou un traumatisme est presque un réflexe dans les milieux sportifs.
Au-delà du soulagement et de l’effet parfois « magique » de l’éponge glacée, quels sont, aujourd’hui les mécanismes, les limites et les perspectives de la cryothérapie ?

  • Le froid est efficace en phase aiguë d’une blessure, il favorise une diminution de l’hémorragie et de l’œdème suite à un traumatisme.
  • L’application de glace provoque une vasoconstriction des vaisseaux sanguins, le métabolisme cellulaire est ralenti et l’on observe une baisse de la production de déchets métaboliques et autres toxines.
  • Le froid protège les tissus des effets produits par la réaction inflammatoire.
  • Enfin, l’abaissement de la température provoque localement une sorte d’anesthésie qui explique le soulagement ressenti lors du glaçage de la partie endolorie.
  • Par contre, le froid n’est pas recommandé lors d’inflammations chroniques.

LES POINTS DE CÔTE

Le point de côté apparaît en plein effort et est le plus souvent bénin. Encore faut-il faire la distinction avec les douleurs évocatrices d’une urgence médicale (appendicite, péritonite, infarctus du myocarde, etc…).

La localisation des points de côtés est variée. On distingue :
– les points claviculaires (droits ou gauches) ;
– les points sous les côtes (droits ou gauches) ;
– les points à l’estomac.


Quelles en sont les causes ?
  • Le point de côté claviculaire : L’explication serait d’origine circulatoire : le foie (à droite) ou la rate (à gauche), gorgés de sang, perturberaient la mécanique respiratoire du diaphragme. La douleur se projetterait alors en arrière de la clavicule.
    D’autres sources évoquent une souffrance du muscle diaphragmatique, trop sollicité par les efforts respiratoires durant l’exercice.
  • Le point sous les côtes : La douleur peut être expliquée par une surcharge sanguine au niveau du foie (à droite) ou de la rate (à gauche). Mais ici, elle ne se projette pas vers les clavicules.
  • Le point à l’estomac : Les douleurs peuvent être d’origine intestinale, par dilatation de gaz au niveau du gros intestin. Elles sont ressenties à droite ou à gauche, au niveau des coudes que fait le gros intestin dans l’abdomen. Cette dilatation douloureuse est liée à une paralysie du tube digestif par manque de sang (ischémie) lors de l’effort.

D’autres facteurs, liés à l’alimentation, peuvent également entrer en ligne de compte.

Comment éviter le point de côté ?
  • En cas de point claviculaire

    Comprimez votre foie avec la main et inclinez vous à droite en soufflant. Faites la même chose, pour la rate, du côté gauche. Le « point de côté » doit alors disparaître. En l’absence d’amélioration, consultez votre médecin pour avis.
  • En cas de point sous les côtes

    Dans le cas des points de côté par surcharge sanguine (foie ou rate) : arrêtez de courir ou ralentissez l’allure, faites quelques expirations profondes et la gêne devrait disparaître. Si elle persiste au repos, consultez un médecin en urgence, afin d’éliminer un possible infarctus du myocarde débutant.

LES ENTORSES

Définition

Lésion d’une articulation, liée à un étirement ou à une rupture d’un ou plusieurs ligaments lors d’un mouvement brutal de torsion.

Il existe 3 degrés de gravité:

  • Entorse bénigne: simple distension des ligaments;
  • Entorse moyenne: distension de l’ensemble du ligament avec rupture d’un faisceau du ligament et de la capsule articulaire (membrane de protection de l’articulation);
  • Entorse grave: rupture complète du ligament avec possibilité d’arrachements osseux associés.
Symptômes
  • Entorse bénigne:

– Douleur en 3 temps (douleur initiale, suivie d’une indolence, suivie quelques heures après de la réapparition d’une tension douloureuse);
– Gonflement dans l’heure;
– Pas d’ecchymose (bleu).

  • Entorse moyenne:

– Douleur en 3 temps;
– Gonflement rapide en quelques minutes;
– Ecchymose (bleu) qui apparaît 24 heures, environ, après le traumatisme.

  • Entorse grave:

– Douleur en 3 temps ou en 2 temps (pas de reprise de la douleur, la rupture est totale);
– Perception d’un craquement ou d’une sensation de déchirure;
– Gonflement rapide (en quelques minutes);
– Ecchymose (bleu) qui apparaît avant 24 heures.

Le premier geste

Il faut limiter le gonflement en appliquant le protocole GREC = Glace, Repos, Élévation, Compression.

  • Glace: Appliquer de la glace pendant 10 à 15 minutes sur la blessure, en évitant de brûler la peau.
  • Repos: Arrêt des activités physiques et sportives.
  • Élévation: Pour améliorer le drainage de l’œdème, il est important de surélever le membre (au moins 45 degrés pour le membre inférieur).
  • Compression: A la fin du glaçage, maintenir le membre surélevé.

ATTENTION,CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE :
Il ne faut absolument pas appliquer de la chaleur !


Zoom sur les genoux et les chevilles

On constate que le football et les sports de glisse sont à l’origine de traumatismes du genou dans des proportions variables, allant du quart au tiers d’accidents pour les adeptes du ballon rond et sensiblement la même proportion pour les fans de la glisse hivernale.

Le football est responsable de 25% d’entorses du genou et de 21% d’entorses de la cheville (contre 49% et 11% pour les skieurs).

Toutes articulations confondues, les entorses surviennent préférentiellement parmi les 15/25 ans (30%), qui sont aussi incontestablement les plus actifs dans le sport.

Elles sont moindres chez les plus de 35 ans (20%), plus menacés en revanche par les tendinites (30%) sur les tendons moins élastiques et touchés par le phénomène d’usure.

Poser le diagnostic de l’entorse: l’une est bénigne, l’autre pas.

Une entorse bénigne pourra guérir spontanément, sans séquelles, ou relever d’une prise en charge non spécialisée.

Une entorse grave doit être traitée par un spécialiste: en fonction de l’âge du patient, de sa profession, l’orthopédiste décide, soit d’une immobilisation avec rééducation, soit du recours à la chirurgie.

Attention, une entorse mal soignée peut laisser des séquelles (douleurs à court ou long terme).

Comment évaluer la gravité de l’entorse?
  • Si la lésion a endommagé un seul faisceau du ligament externe, elle est de type « bénigne ».
  • A partir de deux faisceaux, l’entorse est grave, génératrice de laxité, c’est à dire de mouvements anormaux.

Dans tous les cas, si comme moi,  vous n’êtes pas médecin, n’hésitez pas à consulter!!!


La rupture des ligaments croisés

On entre dans le vif du sujet de l’article concernant les blessures fréquentes du footballeur amateur, avec l’une des blessures les plus graves et malheureusement assez fréquente dans le foot : la rupture du ligament croisé antérieur (LCA).

Anatomie du Genou

Il existe 4 ligaments dans le genou :

  • 2 ligaments latéraux
  • 2 ligaments centraux, appelés croisés, car ils se croisent en plein milieu du genou

En cas de rupture des ligaments latéraux, il s’agira d’une entorse bénigne, mais en cas de rupture du ligament croisé antérieur, il s’agira d’une entorse grave car il assure la plus grande part de la stabilité du genou.

Comment se fait-on une rupture du ligament croisé antérieur ?

Sur un mauvais appui ou suite à une mauvaise réception, le genou lâche. Suite à un changement de direction impromptu, le pied reste bloqué au sol. Le genou ne supporte pas la pression du poids du corps suite à cette soudaine torsion.
Souvent, on entend le genou qui “craque”, suite à la rupture du ligament. Il est également difficile de marcher suite à une rupture.

Diagnostic

Il n’est pas évident pour un médecin d’établir un diagnostic précis. Le ligament peut être froissé, sans forcément avoir subi une rupture.
Cependant, il existe des tests spécifiques (test de Lachman et test du ressaut) qui consistent en gros à faire réagir le genou. Le spécialiste pourra alors avancer une rupture ou non.

Pour compléter ce diagnostic, bien souvent, on fait appel à la technologie. On fait subir au genou un IRM (résonance magnétique nucléaire = radio du genou), pour avoir une image du ligament et voir s’il y a lésion ou pas.

Une fois déchiré, le ligament ne cicatrise pas. L’activité sportive est donc impossible. Cependant, cela n’empêche pas la reprise des activités courantes (Et non, vous n’obtiendrez pas d’arrêt de travail!).

Traitements

Il existe deux traitements : le traitement fonctionnel et le traitement chirurgical.

Le choix du traitement dépend essentiellement de l’âge, du niveau de pratique et de l’importance de l’instabilité du genou.

  • Le traitement chirurgical (ligamentoplastie)

Profil type : Jeune et ambitieux, pratique fréquente, souhait de récupération rapide.
Le traitement chirurgical consiste à la substitution du ligament croisé par un tendon de voisinage + rééducation pour renforcer les muscles autour nouveau tendon (quadriceps + ischio-jambiers).
Récupération complète et rapide ( Entre 5 et 8 mois pour rejouer au football).

  • Le traitement fonctionnel

Profil type : Vétéran en fin de carrière, jouant pour le plaisir.
Le traitement fonctionnel est en fait une rééducation musculaire du genou. Il s’agit de fortifier les muscles du genou, afin d’en assurer la stabilité.
Récupération partielle et lente.


LES FRACTURES

Zoom sur le tibia et le péroné

Le tibia et le péroné sont situés au niveau des membres inférieurs.
Le tibia est le plus important des deux, il soutient le poids  du corps alors que le péroné est beaucoup plus fin.
Ces deux os sont unis par une membrane interosseuse et des ligaments au niveau des articulations.
C’est pour cela qu’elle est souvent double, lorsqu’il y a fracture à ce niveau.

Lorsque la fracture est simple et qu’il n’y a pas de déplacement osseux, le traitement est orthopédiste.
Il suffit de réduire la fracture, c’est à dire de mettre les os bout à bout et de les maintenir à l’aide d’un plâtre jusqu’à leurs consolidations.

Quand la fracture est multiple, que les os se sont déplacés ou quand il s’agit d’une fracture ouverte, il faut faire ce que l’on appelle une ostéosynthèse : réparer l’os par la chirurgie. Le chirurgien peut utiliser, soit une plaque vissée, soit des fixateurs externes, soit la technique du clou centromédullaire.
Cette technique, la plus utilisée, permet de diminuer le risque d’infection.

Selon la gravité de la fracture et des lésions musculaires, la guérison peut être longue et une bonne rééducation des muscles et des articulations devient nécessaire.

Même si la rééducation est longue, la récupération est bonne, courage et patience seront vos véritables alliés!


LA PUBALGIE DU SPORTIF 

Qu’est ce que la pubalgie ?

La pubalgie est une affection douloureuse du pubis (symphise pubienne) et des muscles ou tendons avoisinants.

Syndrôme douloureux du carrefour pubien, la pubalgie recouvre plusieurs affections :

  • l’ostéo-arthropathie pubienne
  • la tendinite d’insertion des adducteurs
  • la pathologie pariétale abdominale

Cette pathologie survient chez les sportifs soumis à un entraînement intensif quotidien, (football, tennis, danse, etc…), avec des gestes techniques particuliers (shoot, tacle, écart latéral, contre-pied, etc…).
Elle se développe lorsqu’il y a un surmenage sportif entraînant des micro-traumatismes répétés ou des contraintes trop importantes au niveau des différents muscles impliqués : les muscles abdominaux, les adducteurs et le psoas.

 

!!! Dans tous les cas, consultez un médecin en possession du formulaire de déclaration d’accident  !!!